Pharmacie du Marché - Flux RSS de conseils santé Les conseils santé de Pharmacie du Marché et dossiers sur les maladies et pathologies les plus courrantes. https://pharmaciedumarche-menilles.mesoigner.fr/conseils Sun, 08 Sep 2024 01:21:49 +0200 <![CDATA[Comment utiliser vos bas de contention ?]]>

  1. Asseyez-vous sur un siège bas.
  2. Retourner le bas jusqu'au niveau du talon.
  3. Insérer d'abord la pointe du pied dans le bas retourné puis le talon.
  4. Dérouler progressivement le bas le long de la jambe.
  5. Ne pas tirer sur les bords.
  6. Lisser les plis de bas en haut.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/703-comment-utiliser-vos-bas-de-contention
<![CDATA[Comment appliquer efficacement une protection solaire ?]]>

  1. Mettre une protection solaire 15 à 30 minutes avant l’exposition, en quantité suffisante.
  2. Ne pas oublier les oreilles, la nuque, le nez, les mains et les pieds.
  3. Penser à en mettre même en cas de faible couverture nuageuse, elle ne fait pas barrage aux UV.
  4. Utiliser des produits récents, bien les refermer après usage et les laisser à l’ombre.
  5. Veiller à en remettre toutes les 2h, même avec une formule waterproof et systématiquement après une baignade.
  6. Continuer à se protéger même si la peau est bronzée car le bronzage n'a pas d'effet protecteur.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/702-comment-appliquer-efficacement-une-protection-solaire
<![CDATA[Comment se débarrasser des poux ?]]> Comme tous les ans, les poux font souvent leur rentrée en même temps que les élèves ! Bien qu'il n'existe pas de solution miracle, le plus souvent, des traitements anti-poux s'avèrent assez efficaces. 

Pour vous aider à vous débarrasser des poux et des lentes rapidement, il est essentiel de suivre un traitement adéquat et d'utiliser un peigne à poux fin régulièrement. N'oubliez pas de traiter l'environnement et de vérifier la tête de votre enfant dans les jours qui suivent pour éviter une réinfestation. Pour en savoir plus sur les méthodes de traitement contre les poux, lisez notre article.

Qu’est-ce qu’un pou ?

Les poux sont de minuscules insectes hématophages qui se nourrissent de sang humain. Il en existe trois sortes : 

  • les poux de têtes, 

  • les poux de corps,

  • les poux de pubis.

La pédiculose (infestation par les poux) de la tête est due à l’espèce Pediculus humanis capitis (pou de tête). Celle-ci peut concerner tout le monde, mais elle touche essentiellement les enfants d’âge scolaire : entre 3 et 8 ans. Ils prélèvent le sang lors de leur piqûre au niveau du cuir chevelu. Ces piqûres entraînent une réaction inflammatoire qui est à l’origine des démangeaisons. Les femelles adultes pondent entre 10 et 20 œufs (lentes) par jour. A l’éclosion, 7 jours après, les larves sortent, et deviennent des larves adultes en 8 à 10 jours.

Comment attrappe-t-on des poux ? 

Contrairement à ce que l’on pense, non, les poux et les lentes ne volent pas et ne sautent pas. Ils se transmettent par contact direct et assez facilement. Le plus souvent la transmission se fait par contact humain de « tête à tête » ou de façon plus indirecte par échange de bonnets, de brosses ou de peignes… 

Les risques de transmissions sont présents à partir du moment où les poux et les lentes sont vivants : sur une période de un à deux mois. En moyenne, sans être traité un pou vit un mois au niveau du cuir chevelu, cependant, son cycle de reproduction est assez rapide. 

Reconnaître la présence de poux 

Les démangeaisons sur le cuir chevelu sont l'un des premiers symptômes des poux et des lentes. Cependant, il est possible d'être porteur de poux sans ressentir de démangeaisons. De plus, une démangeaison ne peut pas être associée uniquement à des poux. En cas de doute, nous vous conseillons de vérifier directement en regardant le cuir chevelu.

Les poux de tête sont bénins et fréquents, surtout chez les enfants qui sont en collectivité. Les filles aux cheveux longs sont quant à elles plus susceptibles d'attraper des poux et des lentes. Utiliser un peigne fin et des produits anti-poux spécifiques fait partie des traitements recommandés pour lutter contre ces parasites. N'oubliez pas de vérifier la tête de votre enfant régulièrement et de traiter les cheveux dans les jours qui suivent le traitement initial pour éviter une réinfestation par les poux.

Que faire lorsque l’on détecte une infestation de poux ?

Lorsqu’on est sûr qu’une personne est infestée par des poux, des larves ou des lentes au niveau du cuir chevelu, il faut dans un premier temps examiner tous les membres de la famille ainsi que l’entourage proche. Cela est nécessaire même s’ils ne présentent pas de symptômes, pour traiter correctement contre les poux l’ensemble des personnes touchées afin d’éviter une nouvelle contamination et de s'en débarrasser une bonne fois pour toutes.

Pour le traitement, utilisez un produit anti-poux adapté en demandant conseil à votre pharmacien, et renouvelez ce même traitement sur vos cheveux 10 jours après. Ces deux étapes sont indispensables pour une bonne efficacité. En parallèle, utiliser un peigne fin pour retirer les poux et les lentes, et essayer des méthodes complémentaires comme l'utilisation de vinaigre ou d'huiles essentielles pour aider à détacher les œufs des cheveux. Enfin, laver le linge ayant été en contact avec le cuir chevelu (bonnet, écharpe, draps…) à au moins 50°C pour éliminer les parasites.

Quel type de traitement choisir contre les poux ?

Il existe deux types de produits qui ont fait leur preuve :

  • Les plus anciens sont ceux à base de pyréthrine (insecticides) qui détruisent le système nerveux des poux. Le malathion (Prioderm) est un insecticide désormais sur prescription médicales suite à une survenue d’effets indésirables (maux de tête, nausées… parfois convulsion) lors d’une utilisation à très forte concentration. Malheureusement les poux deviennent de plus en plus résistants à ces molécules.

  • Les laboratoires ont donc développé des produits à action physique pour éliminer les poux, à base de diméthicone (huile de silicone). Ces produits anti-poux agissent mécaniquement en bouchant les orifices par lesquels les poux respirent, entraînant ainsi la mort des poux par asphyxie.

Vous préférez utiliser des méthodes plus naturelles ? L'utilisation d'huiles essentielles peut être efficace contre les poux. Appliquez généreusement une de ces huiles, puis couvrez avec un bonnet de douche et laissez agir pendant plusieurs heures ou toute la nuit. Le matin, utilisez un peigne à poux fin pour retirer les poux et les lentes. Cette méthode, combinée à un rinçage au vinaigre pour aider à dissoudre les œufs, peut offrir une alternative naturelle aux traitements chimiques anti-poux.

Quel que soit le traitement, l'utilisation du peigne anti-poux est vivement recommandée, préférez-le en métal avec des fines dents très serrées à utiliser sur cheveux mouillés 2 à 3 fois/jour pendant 20 à 30 minutes. Il est important de respecter le mode d’emploi inscrit sur la notice du produit utilisé.

Comment être sûr que le traitement est efficace ?

On s’assure de la disparition des poux et des lentes en inspectant minutieusement les cheveux à l’aide d’un peigne. Attention, ce n’est pas parce qu’il y a encore des démangeaisons qu’on est encore infesté, celles-ci peuvent persister plusieurs jours encore après le traitement. Si le traitement n’est pas efficace, il faut changer de classe de produit et demander conseil à son médecin ou à son pharmacien.

Même si les poux et les lentes peuvent être traités efficacement, il est important de toujours vérifier la chevelure de votre enfant régulièrement et d'utiliser un shampoing adapté pour prévenir les réinfestations. En cas de persistance des parasites, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils supplémentaires et peut-être changer de traitement. Les pharmacies sont une excellente ressource pour trouver des produits adaptés et obtenir des recommandations personnalisées.

 

Sources : 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/poux 

https://www.caf.fr/allocataires/vies-de-famille/articles/les-cles-pour-eviter-les-poux-ou-vite-s-en-debarrasser 

 

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https://www.mesoigner.fr/conseils/243-comment-se-debarrasser-des-poux
<![CDATA[Les plantes médicinales qui luttent contre les cancers]]> En France et dans le monde, le cancer demeure l'une des premières causes de mortalité. Bien que ce chiffre soit en constante évolution, nous parvenons de mieux en mieux à le soigner. Face à ce constat, les recherches se tournent de plus en plus vers la nature pour trouver des solutions innovantes et qui font preuve d'efficacité. 

Curcuma, Ginseng, Ginko, Aloe… sont aujourd’hui largement utilisées en médecine dans le traitement des cancers car elles possèdent des propriétés qui aident le corps à se défendre. Les scientifiques cherchent à développer des traitements de plus en plus performants et sélectifs à base de ces plantes aux propriétés puissantes. 

Il est important de noter que bien que ces plantes médicinales puissent offrir des bénéfices, elles ne doivent en aucun cas remplacer les traitements médicaux conventionnels tels que la chimiothérapie

Aujourd'hui présentons ici quelques-unes de ces plantes, leurs effets bénéfiques et leurs rôles en médecine traditionnelle pour lutter contre la prolifération des cellules cancéreuses, en aidant les patients grâce à des substances naturelles et des approches intégrées en santé.

Les crucifères

Brocolis, radis, choux de Bruxelles… et toutes les plantes de la famille des crucifères contiennent des isothiocyanates (ITC) qui apportent des défenses contre l’apparition des cancers. Ils agissent en se fixant sur des éléments cancérigènes, en limitant le développement de Helicobacter pilori et en diminuant l’inflammation chronique de l’estomac, souvent générateur de tumeurs. Plusieurs études épidémiologiques ont pu montrer le bénéfice apporté.

Cependant, le mécanisme d’action des ITC ainsi que les types de cancers potentiellement prévenus par leur consommation reste flou. En effet, les ITC sont un ensemble de molécules réagissant de façon non spécifique avec plusieurs cibles et induisant ainsi plusieurs événements cellulaires. Dans les cellules cancéreuses, ces effets tendent à diminuer le potentiel tumoral, même si leur action bénéfique sur les adénocarcinomes gastriques reste à démontrer.

Le curcuma


Le curcuma détruit les cellules cancéreuses. En plus de son action anti-oxydante et anti-inflammatoire, cette épice bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui se développent pour nourrir les tumeurs et provoquent ainsi leur mort. Malheureusement, son mécanisme d’action limite l’invasion des traitements anti-cancéreux, c’est pourquoi il ne s’utilise qu’en dehors d’une chimiothérapie.

Le ginseng rouge


Dans le cancer du sein, on utilise le ginseng rouge pour limiter la propagation des cellules cancéreuses en prévention ou en complément du traitement anti-cancer. Il permet également de réduire les effets secondaires de la chimiothérapie, il lutte contre la fatigue et améliore le sommeil. 

L'if

Il s'agit de l'une des plantes les plus célèbres en cancérologie ! L’if est le traitement utilisé à l’hôpital par les chercheurs pour tuer les cellules cancéreuses, de plus, elle agit également contre la prolifération des cellules cancéreuses. Il contient de la baccatine, une molécule qui soignerait les cancers du sein, du poumon, de l'ovaire, bronchique ...

L'aloe arborescens

Une étude japonaise a démontré que la prise d'aloe arborescens diminuait le nombre de cellules cancéreuses au niveau du foie. Elle préviendrait également ce type de cancer grâce à sa capacité d’inhibition du développement des cellules cancéreuses. L’aloe arborescens permet un bon nettoyage de l’organisme et donnerait de bons résultats en préventif comme en curatif sur les cancers en évolution. On l’utilise aussi dans les cancers de la prostate, du poumon, du côlon et de l’estomac.

Le ginkgo biloba

Il diminue les cellules cancéreuses avec ses propriétés anti-angiogénèses et, comme le curcuma, il bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins ce qui empêche le développement des tumeurs.

La spiruline

Cette micro-algue qui regorge de bienfaits a des vertus contre le cancer : le pigment qu'elle renferme, la phycocyanine, retarde le développement des cellules cancéreuses.

Le thé vert

Il contient des polyphénols : des antioxydants puissants et a une action anti-inflammatoire. Il a surtout un effet préventif, notamment contre le cancer du poumon. Une étude de 2011 de l'Université de Taiwan a en effet démontré que les personnes qui ne consomment pas de thé vert ont 5 fois plus de risques de contracter un cancer du poumon.

Bien que ces plantes puissent offrir des remèdes contre certains symptômes du cancer, elles ne remplacent en aucun cas les traitements médicaux conventionnels tels que les médicaments et la chimiothérapie. Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé avant d'intégrer des plantes dans votre régime thérapeutique, et de toujours suivre les recommandations médicales basées sur des diagnostics précis pour un suivi efficace et sûr de votre état de santé.

 

Sources :

  • Overby A et coll.: Plant phytochemicals: potential anticancer agents against gastric cancer. Current Opinion in Pharmacology, 2014, 19 : 6-10
  • Anticancer and carcinogenic properties of curcumin: considerations for its clinical development as a cancer chemopreventive and chemotherapeutic agent. López-Lázaro M. Mol Nutr Food Res. 2008 Jun;52 Suppl 1:S103-27. Review.
  • Association of Ginseng Use with Survival and Quality of Life among Breast Cancer Patients. Cui Y, Shu XO, et al. Am J Epidemiol, 2006 Apr 1;163(7):645-53.
  • Etude d’Okada K. Yakayama J. "Studies on in vitro and in vivo effects of aloe extract on hepato carcinogenesis" journal of the Yakayama medical Society, 1997, 48/85-95.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/590-les-plantes-medicinales-qui-luttent-contre-les-cancers
<![CDATA[Comprendre l’asthme : symptôme, cause, traitement de fond]]> L’asthme est une maladie chronique qui touche plus de 4 millions de personnes en France. Bien qu'il se développe le plus souvent durant l’enfance, l’asthme peut apparaître à tout âge. Cette maladie respiratoire affecte considérablement la qualité de vie, provoquant insomnie, gêne respiratoire et sensation d’oppression dans la poitrine. Vous souhaitez en savoir plus sur l'asthme ? Lisez notre article.

Qu’est-ce que l’asthme  ?

L’asthme est une maladie respiratoire caractérisée par une inflammation asthmatique des bronches qui se manifeste par plusieurs symptômes : 

  • des crises de gènes respiratoires et d'essoufflement parfois même au repos, 

  • une respiration sifflante, 

  • une toux sèche et persistante, surtout la nuit, 

  • une sensation d'oppression.

Les crises d’asthme peuvent durer quelques minutes à quelques heures et sont dues à une inflammation permanente des bronches. Il existe plusieurs degrés de sévérité d’asthme variable en fonction du degré d’obstruction des bronches, de la fréquence et la gravité.  

Il s’agit d’une maladie qui est évolutive et fluctuante dans le temps. Celle-ci peut être intermittente dans le cas où elle est active que certains mois dans l’année, où elle peut être persistante. 

Causes de l’asthme 

Les causes de l’asthme sont multiples. Elles sont le fruit d’une interaction entre les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux. Les symptômes de l’asthme peuvent être accentués par une exposition à des facteurs environnementaux tels que : la pollution, la grippe, les acariens, les parfums, la fumée de cigarette ou encore le sport. 

Asthme : comment le soigner ?

Afin de maintenir une bonne qualité de vie, il est nécessaire de contrôler l’asthme. Bien qu'il ne soit pas possible de guérir de l’asthme, plusieurs traitements existent. Le traitement le plus courant est l'inhalateur. Les médicaments par inhalation se diffusent directement dans les poumons permettant ainsi aux personnes souffrants de cette maladie chronique de maîtriser les crises.

Il est primordial que les personnes asthmatiques et leur famille soient informés pour mieux comprendre cette maladie respiratoire. Pour cela, dans un premier temps, identifiez les facteurs déclenchants, la façon dont vous pourrez les gérer vous-même. Connaître les traitements existants et savoir comment ajuster le traitement en cas d'aggravation des symptômes est également crucial.

Voici les principaux types de traitements qui permettent d'obtenir un contrôle notamment en cas de crise :

  • Bronchodilatateurs : ces médicaments agissent en relaxant les muscles autour des bronches, permettant ainsi aux voies respiratoires de s'ouvrir et facilitant la respiration. Ils peuvent être à action rapide pour un soulagement immédiat des symptômes ou à action prolongée pour une gestion continue de l'asthme.

  • Corticostéroïdes inhalés : ces médicaments réduisent l'inflammation des bronches et sont souvent utilisés comme traitement de fond pour prévenir les crises d'asthme. Ils aident à contrôler les symptômes à long terme et à améliorer la fonction pulmonaire.

  • Anticorps monoclonaux : pour les formes d'asthme sévère, certains patients peuvent bénéficier de traitements par anticorps monoclonaux, qui ciblent des molécules spécifiques impliquées dans la réponse inflammatoire.

Chaque traitement contre l’asthme doit être adapté aux besoins spécifiques du patient et ajusté par un professionnel de la santé en fonction de la gravité de la maladie respiratoire et des réactions individuelles aux médicaments.

Asthme et vacances

Lorsqu'on est en vacances, il arrive parfois d'oublier ses traitements. Cet arrêt temporaire n’est pas souhaitable car il peut avoir de grosses conséquences sur le contrôle de l’asthme. Avant de partir en vacances, faites le point avec votre médecin traitant sur votre traitement de fond

Voici quelques conseils à appliquer durant les vacances lorsqu’on est asthmatique :  

  • Munissez-vous d’une ordonnance de votre médecin pour pouvoir si nécessaire obtenir un nouveau médicament en cas de crise d'asthme ou justifier son transport dans un avion. 

  • Assurez-vous de disposer de votre traitement de fond en dose suffisante. 

  • Veillez à conserver toujours à portée de main votre inhalateur, notamment dans l’avion. 

Une bonne prise en charge de l'asthme permet de réduire le risque de crises, de mieux contrôler la maladie et de savoir comment agir en cas de crises, garantissant ainsi une qualité de vie satisfaisante.

En cas de doute, n'hésitez pas à demander conseil à votre médecin traitant ou à votre pharmacien référent en parapharmacie.

Bien gérer une crise d’asthme repose sur une bonne compréhension de la maladie, une identification des facteurs déclenchants, et une utilisation correcte des traitements. Consultez toujours un professionnel de la santé pour des conseils adaptés et pour ajuster votre traitement selon vos besoins.

 

Sources :  

https://www.vidal.fr/maladies/voies-respiratoires/asthme.html#:~:text=L'asthme%20est%20une%20maladie,parfois%2C%20une%20g%C3%AAne%20respiratoire%20permanente

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/asthme/asthme-comprendre#:~:text=L'asthme%20%3A%20qu'est,d'oppression%20dans%20la%20poitrine

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https://www.mesoigner.fr/conseils/701-comprendre-lasthme-symptome-cause-traitement-de-fond
<![CDATA[Comment améliorer la qualité du sommeil ?]]>

  1. Essayez de vous coucher et de vous réveiller à la même heure chaque jour, pour réguler votre horloge biologique.
  2. Assurez-vous que votre chambre est sombre, calme et fraîche en utilisant des rideaux occultants.
  3. Limitez votre exposition à la lumière bleue des écrans d'ordinateur, de téléphone et de télévision au moins 1h avant le coucher.
  4. Limitez votre consommation de caféine et d'alcool, surtout dans l'après-midi et le soir.
  5. Adoptez des techniques de relaxation telles que la méditation, la respiration profonde, le yoga ou la lecture avant le coucher.
  6. Essayez de faire de l'exercice au moins 30 minutes par jour, mais évitez les entraînements intenses juste avant le coucher.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/699-comment-ameliorer-la-qualite-du-sommeil
<![CDATA[Les conséquences de l'exposition des jeunes enfants aux écrans]]>  

Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) avait publié un premier avis sur les risques de l’exposition aux écrans en décembre 2019. À la suite de la pandémie, les mesures prises pour réduire la propagation de la Covid-19 ont augmenté la surconsommation et la dépendance aux écrans. La rentrée scolaire approche, c’est l’occasion de se préparer à repartir sur de bonnes bases afin d’éviter le décrochage scolaire.

 

Que dit la science ?

Pour le moment il n’y a pas assez de recul pour connaître précisément les effets à long terme d’une exposition précoce et intensive aux écrans. Cependant l’exposition excessive aux écrans dès le plus jeune âge peut être associée à des troubles de la mémoire, du sommeil ou de l’attention. L’isolement social, la dépression, le manque d’activité physique ou encore l’obésité sont des effets potentiels qu’il vaut mieux prévenir.

 

Qu’est-ce que le Haut Conseil de la Santé Publique recommande ?

Les écrans sont à proscrire avant l’âge de 3 ans, et les écrans 3D avant l’âge de 5 ans. Ne pas laisser d’écran dans la chambre des enfants et ne pas les autoriser à regarder les écrans 1h avant qu’ils aillent se coucher. Accompagner la consommation en fonction du type d’écran, de l’âge de l’enfant et des contenus (protéger des contenus inadaptés). Trouver le bon équilibre entre l’autorisation et l’interdiction aux écrans, et limiter le temps d’utilisation pour continuer à faire d’autres activités (fixer à l’avance le temps d’écran autorisé et se rendre disponible pour proposer d’autres activités). Renseignez-vous pour être capable de repérer les signes d’une utilisation excessive. Il recommande de renforcer dans le milieu scolaire l’apprentissage de la verbalisation des émotions des enfants suscitées par les images.

Il n’est pas trop tard pour remettre les bonnes utilisations en place, vous pouvez vous faire aider et vous pouvez consulter le site www.internetsanscrainte.fr qui vous donne de nombreux conseils.

 

Source :

https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/AvisRapportsDomaine?clefr=759

https://www.internetsanscrainte.fr

Photo de Patricia Prudente sur Unsplash

Dr Elodie Duquenne

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https://www.mesoigner.fr/conseils/696-les-consequences-de-lexposition-des-jeunes-enfants-aux-ecrans
<![CDATA[4 remèdes naturels contre le rhume]]>  

Les infections dues au rhume sont si répandues que très peu de gens y échappent chaque hiver. Le rhume est une infection virale bénigne des voies respiratoires supérieures qui comprennent le nez, les voies nasales et la gorge. Il existe plus de 200 virus pouvant provoquer un rhume, les bactéries ne sont donc pas responsables des rhumes, c’est pourquoi la prise d’antibiotique n’est pas un traitement efficace contre le rhume. Voyons 4 remèdes naturels et efficaces pour lutter contre le rhume.

 

Nettoyage du nez à l’eau salée

Le sel de mer est un excellent décongestionnant des fosses nasales. Pour la technique maison, diluer une cuillère à café de gros sel et utiliser un lave-nez, sinon vous trouverez des sprays à l’eau de mer chez votre pharmacien.

 

Inhalation avec des huiles essentielles

La chaleur que procurent les inhalations empêche la multiplication des virus, c’est un bon moyen pour venir à bout de votre rhume. Pour la technique maison, versez de l’eau bouillie dans un récipient et mettez la tête recouverte d’une serviette au-dessus du récipient, sinon vous trouverez des inhalateurs chez votre pharmacien. Diluez quelques gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus radié dans votre eau, il a une action antivirale et décongestionnante qui facilite la respiration.

 

Boire des tisanes

Les tisanes sont des véritables remèdes pour booster les défenses immunitaires et combattre le rhume. Il existe plusieurs plantes pour soigner les maux du rhume, on pourra citer le gingembre (antiviral, soigne les maux de gorge) et le thym (antiseptique naturel).

 

Faire des grogs

Cette astuce de grand-mère est d’une efficacité redoutable. Pour la recette, faite bouillir une tasse d’eau, ajouter 1 cuillère à soupe de miel, 1 de rhum ambré, et le jus d’un ½ citron. Petit conseil, le boire bien chaud.

Vous voilà prêt pour combattre de façon naturelle les prochains rhumes !

 

Source :

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/rhinopharyngite-adulte/traitement-medical

Dr Elodie Duquenne

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https://www.mesoigner.fr/conseils/695-4-remedes-naturels-contre-le-rhume
<![CDATA[Santé mentale de l'enfant : le droit au bien être]]>  

La Défenseure des droits (DDD), Claire Hédon, a publié un rapport à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant sur le défaut de prise en charge des troubles de santé mentale et les manquements aux droits qui en découlent chez lui. La crise épidémique de Covid-19 des 2 dernières années a malheureusement contribué à aggraver ces effets. Claire Hédon cite que « la santé mentale des enfants est un véritable enjeu de société pour nos enfants aujourd’hui comme pour les adultes qu’ils seront demain ». De plus, elle rappelle que dans la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) l’enfant devient titulaire de l’ensemble des droits de l’homme dès sa naissance. Afin de préparer au mieux ce rapport et de proposer des solutions, des centaines de jeunes et d’enfant ont été interrogés.

 

Quel est le retour des jeunes et des enfants interrogés ?

Ils évoquent principalement les souffrances vécues à l’école dûes aux harcèlements, aux difficultés ou aux pressions scolaires. La crise sanitaire a également eu un impact lourd sur leur quotidien avec les restrictions d’accès aux centres culturels, sportifs et de loisirs, le port du masque et l’atmosphère d’incertitude toujours présent (angoisse, stress, dépression…). Ces effets sont d’autant plus difficiles pour les enfants déjà en situation de vulnérabilité (pauvreté, maladie, handicap).

 

Quelles sont les propositions de la défenseure des droits ?

Claire Hédon propose de développer des espaces d’écoute et d’attention à l’expression des enfants dans tous les lieux qui composent leur quotidien et en particulier à l’école. Elle conseille le renforcement de l’accompagnement proposé aux parents par l’intermédiaire des PMI (Protection maternelle et infantile), celles-ci ayant déjà pour rôle d’assurer la protection sanitaire de la mère et de l’enfant. Il est indispensable d’investir massivement et le plus tôt possible pour développer les offres de prise en charge et d’accompagnement des jeunes, des enfants et de leurs parents.

 

Source :

https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/rae21-num-28.10.21_01access.pdf

Dr Elodie Duquenne

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https://www.mesoigner.fr/conseils/694-sante-mentale-de-lenfant-le-droit-au-bien-etre
<![CDATA[Brûlures et coups de soleil : conseils et traitements]]> Juin, juillet, août... La période des vacances estivales rime souvent avec des heures d'exposition au soleil ! Ces moments de détente peuvent malheureusement être accompagnés de brûlures et de coups de soleil, fréquents visiteurs des pharmacies. Pourquoi ces blessures sont-elles si douloureuses et que peut-on faire pour les traiter rapidement ? Dans cet article, nous vous apportons des réponses claires et des conseils pratiques pour prévenir et soigner les coups de soleil et les brûlures, afin que vous puissiez profiter pleinement de votre été en toute sécurité !

Qu'est-ce qu'une brûlure ?

Types de brûlures

Une brûlure est une lésion de la peau ou des tissus provoquée par différents agents comme la chaleur, les produits chimiques, l'électricité ou les radiations, y compris l'exposition excessive au soleil. La gravité d'une brûlure dépend de son degré, de sa surface et de sa localisation sur le corps. Les brûlures nécessitant une attention médicale urgente incluent celles de plus de 10% de la surface corporelle, celles touchant le visage ou celles degré supérieur au premier.

Elles sont classées en plusieurs degrés selon la gravité de la lésion cutanée :

  • Premier degré. Les brûlures du premier degré sont superficielles, caractérisées par une peau rouge et douloureuse. Elles affectent principalement l'épiderme.

  • Deuxième degré. Les brûlures du deuxième degré pénètrent plus profondément dans la peau, atteignant le derme. Elles sont souvent accompagnées de cloques, très douloureuses.

  • Troisième degré. Les brûlures du troisième degré détruisent les couches supérieures de la peau et peuvent atteindre les tissus sous-jacents comme les nerfs. La peau devient noire et insensible.

  • Quatrième degré. Les brûlures du quatrième degré, ou carbonisation, sont les plus graves. Elles affectent la peau en profondeur jusqu'aux muscles, os et autres structures sous-cutanées, provoquant une peau noire, cartonnée et dure.

Prévention des coups de soleil

Comment éviter les coups de soleil ?

Pour prévenir les coups de soleil, il est essentiel de suivre plusieurs recommandations :

  • Appliquez une crème solaire à large spectre avec un indice de protection élevé (SPF 30 ou plus). Appliquez-la en couche épaisse et renouvelez l'application toutes les deux heures, ou après avoir nagé ou transpiré.

  • Évitez l'exposition solaire entre 12h et 16h, lorsque les rayons UV sont les plus intenses.

  • Limitez la durée de l'exposition au soleil, en particulier si vous avez une peau claire qui brûle facilement.

  • Portez des vêtements protecteurs, tels que des chapeaux à larges bords, des lunettes de soleil et des vêtements couvrants.

Si malgré toutes ces précautions, vous attrapez un coup de soleil :

  • Ne percez pas les cloques si elles apparaissent, pour éviter le risque d'infection. Les cloques servent de barrière protectrice pour la peau en guérison. Si des cloques se forment, il est recommandé de consulter un professionnel de santé, car cela peut indiquer une brûlure au second degré.

  • Refroidissez immédiatement la zone touchée sous de l'eau froide pendant au moins 15 minutes. Enlevez les bijoux à proximité de la brûlure avant que la peau ne gonfle.

Traitements des coups de soleil

Importance de la protection solaire

Après avoir refroidi la brûlure, l'application de produits spécifiques peut aider à limiter les dommages :

  • Utilisez des produits comme BiafineAct, Bepanthen spray mousse, Flammazine ou Osmosoft Brûlure. Demandez conseil à votre pharmacien pour choisir le traitement le plus approprié.

  • Appliquez ces produits régulièrement et en couche épaisse. Si la peau est lésée, désinfectez d'abord la zone avec un produit sans alcool, tel que la chlorhexidine aqueuse.

Ces mesures initiales sont cruciales pour minimiser les effets des brûlures et favoriser une guérison rapide et efficace de la peau endommagée.

Les dommages causés par les rayons UV sont dus à la production de radicaux libres, qui dégradent les molécules et les cellules de notre corps. Bien que notre peau ait des mécanismes de protection, comme la production de mélanine, ces défenses sont limitées. Les personnes à la peau claire, en particulier, sont plus vulnérables aux effets néfastes du soleil et aux coups de soleil, surtout lors des premières expositions de la saison. Protéger votre peau du soleil est donc essentiel non seulement pour prévenir les coups de soleil, mais aussi pour éviter les effets à long terme tels que le vieillissement prématuré et le cancer de la peau.

En résumé, la prévention des coups de soleil est cruciale pour maintenir la santé de votre peau. En adoptant des mesures de protection solaire appropriées et en sachant comment traiter efficacement les coups de soleil, vous pouvez réduire les risques de dommages cutanés à long terme. N'oubliez pas de consulter un professionnel de la santé pour toute brûlure sévère ou persistante, et en cas de doute, votre pharmacien est une ressource précieuse pour répondre à vos questions.

Sources :

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/coup-soleil/bons-reflexes-consultation medicale#:~:text=Nettoyez%20les%20zones%20br%C3%BBl%C3%A9es%20au,Ne%20percez%20pas%20les%20cloques.

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https://www.mesoigner.fr/conseils/23-brulures-et-coups-de-soleil-conseils-et-traitements